Album

Petit renard perdu

Présentation de l’œuvre et résumé de l’ouvrage :

Un des livres qui a bercé mon enfance

Petit Renard Perdu est un album de 40 pages au format 13,3 x 11 cm dont l’auteur est Louis Espinassous et l’illustratrice Claudine Routiaux ; il est paru dans la collection mini-album aux éditions Milan 1991. Il est conseillé pour les enfants à partir de trois ans mais est exploité de la Grande section au CE2 par les professeurs des écoles de par les multiples lectures et exploitations qu’il procure. Il fait d’ailleurs parti des albums qui illustrent l’ouvrage de référence de littérature de jeunesse que constitue le livre de Catherine Tauveron : Lire la littérature à l’école[1].

L’album a pour particularité de faire en sorte que première et quatrième de couverture se ressemblent en tout point, si ce n’est que l’auteur opère un renversement en remplaçant un personnage par un autre. L’album peut ainsi être lu par les deux bouts : en prenant la première de couverture ou en prenant la quatrième. Les titres sont les mêmes : Petit renard perdu, seuls les sous titre changent : L’aventure pour la couverture où apparaît le renardeau et La piste de petit renard pour celle où apparaît la renarde.

L’album présente de ce fait deux histoires au lieu d’une, lesquels sont intrinsèquement liées. En prenant la première entrée (mais est-ce bien la première ?), le lecteur suit « l’aventure » du petit renardeau lequel, profitant de la sieste, se perd, en poursuivant d’abord des papillons, puis des mulots, et appelle bien vite sa mère au secours. La seconde histoire nous conduit à la recherche du petit renard à travers la quête de sa mère qui le cherche désespérément, tentant de déchiffrer chaque indice laissé par le petit renard derrière lui. La fin se retrouve donc au centre de l’album, là où les deux histoires se rejoignent. Il s’agit d’une double page qui peut se lire aussi bien à l’endroit qu’à l’envers puisque l’image de la mère et du fils réunis se reflètent à l’identique dans l’eau de la rivière en un jeu de miroir.

[1] Catherine Tauveron, Lire la littérature à l’école, Pourquoi et comment conduire cet apprentissage spécifique ? de la GS au CM, Hatier,  Paris, 2002

Deux points de vue au lieu d’un :

L’album conduit le lecteur à s’interroger sur la notion de point de vue.

Le récit à la troisième personne adopte deux points de vue différents sur le même événement en développant deux parcours qui se rejoignent. Cette variation de point de vue, à distinguer du relais de point de vue (L’enfant Océan de Mourlevat) entraine des stratégies de lecture particulières de la part des récepteurs de l’œuvre. Le choix de commencer par l’une ou l’autre des histoires n’est pas sans conséquence pour le lecteur car l’ordre de lecture des deux récits, en imposant un regard plutôt qu’un autre, dote ou prive le lecteur d’informations décisives et n’active pas les mêmes compétences de lecture.

L’album montre comment l’auteur, et plus particulièrement son choix d’adopter deux points de vue sur un même événement rend le lecteur actif en plaçant, dans le cas d’une lecture commençant par le récit de la mère, des indices qu’il devra ensuite déchiffrer dans le, le lecteur étant placé dans une position où il en sait moins que le narrateur. La rétention d’information fait alors de ce texte un texte résistant et réticent qui oblige le lecteur à plus d’attention vis à vis du texte. Néanmoins, le cas contraire est tout à fait intéressant dans la mesure où le lecteur est en position de supériorité par rapport à la mère renarde : il en sait plus que le personnage, ce qui a pour effet de lui procurer un certain plaisir lié à une certaine connivence avec le narrateur.

En outre, en jouant du mystère et de l’invisible la quête de la mère renvoie implicitement au genre du roman policier dont elle adopte tous les codes, tout en étant lié à celui du roman d’aventure ou du roman initiatique du côté de la fuite du petit renard.

La mère imagine ainsi, derrière ces traces, mêlées à d’autres, les activités, les buts, les rencontres du fugitif et c’est ce même parcours que vont emprunter les lecteurs en quête de sens. Le texte interroge ainsi, et ce de façon implicite les mécanismes de réception d’un texte et le travail interprétatif du lecteur. Celui-ci s’associe à la quête maternelle jusqu’à ce que mère et petit soient réunis dans une image qui se mire dans son propre reflet, son double, renvoyant implicitement, et ce de façon métapoétique à la structure même du récit en échos, les deux histoires entrant en résonnance et se complétant à la façon d’une Histoire à quatre voix d’Anthony Browne.

Et le livre change de sens. A ce moment, le lecteur est invité à faire le parcours inverse, à prendre l’histoire de l’autre côté du livre, comme si le livre allait révéler l’autre côté des choses, l’envers du miroir. On suit ainsi le petit renardeau vagabond non plus dans une quête inquiétante mais sur le mode de l’escapade. Plus question d’interpréter les indices, on découvre comment et pourquoi ils ont été posés, on saisit ce qui, dans l’autre sens, crée l’implicite, l’histoire du petit renard s’inscrivant ainsi dans les blancs de l’histoire de la mère, agissant comme un révélateur.

Enfin, les deux points de vue, si ils s’attachent au même événement, sont décalés temporellement, le récit du renardeau étant premier chronologiquement.

Dispositifs pédagogiques :

Plusieurs dispositifs de présentation de l’œuvre sont possibles selon l’angle d’entrée choisi par l’enseignant mais aussi selon le niveau de la classe : Grande section, CP, CE1…

Avec des élèves de grande section :

On peut ainsi choisir d’entrer par le récit de la mère, auquel cas on joue la carte d’un texte réticent, qui se donne difficilement, nous obligeant à interpréter, avec la mère les indices laissés par le passage du petit renard. Le jeune lecteur se trouve ainsi plongé dans un « brouillard » identique à celui de la mère et ne saura la vérité qu’une fois lu le récit du renardeau. Prendre le livre par ce bout c’est donc prendre le risque de déstabiliser les élèves de prime abord mais peut avoir l’avantage de susciter leur curiosité, leur goût de savoir. Le plaisir ainsi développé est celui de la devinette, les élèves faisant des hypothèses de sens sur les indices découverts par la mère, lesquels pourront facilement être validés ou invalidés par la lecture du renardeau.

L’enseignante lit le récit de mère renard en entier puis le relie en s’arrêtant à chaque indice, sollicitant les élèves à émettre des hypothèses, à jouer les détective. Puis l’enseignante lit le récit du petit renardeau, une première fois dans son entier puis une deuxième fois en demandant aux élèves de l’arrêter à chaque fois qu’ils reconnaissent un épisode. On cherche alors pour chaque épisode l’épisode qui lui correspond dans la première version et on le relie. Les véritables auteurs des traces perçues par la maman sont alors identifiés par les élèves. Le mystère de la première version s’élucide progressivement.

Pour des élèves de CE1 :

Un troisième dispositif est possible, qui mêle les deux premiers. En effet, on peut diviser la classe en deux groupes de même effectif en donnant à chacun une version différente, qu’on aura au préalable modifié afin d’enlever la pagination, les illustrations et la mise en page et ce afin que les élèves ne soient pas influencés par le jeu de relation texte/image et se fassent des images mentales. Pour entretenir le suspens l’enseignante supprime également la double page centrale qui met en scène la situation finale.

Les élèves lisent leur version puis s’informent mutuellement de la teneur de l’histoire qu’ils ont lue. Le dispositif joue ainsi de la difficulté provoquée par la rétention d’information de la version de la mère. Les deux groupes comprennent très vite que leurs récits sont deux versions de la même histoire, ils découvrent les liens qui lient les deux personnages et les lecteurs de la version de la mère glanent quelques indices.

La double page centrale ainsi que la couverture et quatrième de couverture sont alors présentées aux élèves, lesquels se voient confirmés dans leurs hypothèses. L’enseignante demande alors par quel côté du livre il est plus facile de commencer et les élèves devinent qu’il s’agit de celle du renardeau. Ainsi pour comprendre la difficulté de la version de la mère les élèves sont invités à jouer aux détectives, d’abord par groupe de deux puis en groupe classe pour une mise en commun. Les élèves ont ainsi une fiche tableau à remplir : les indices relevés par la mère d’un côté confrontés à la réalité (à compléter) de l’autre. En version collective les véritables auteurs des traces sont identifiés.

L’enseignante aborde enfin le décalage temporel et la différence des points de vue, cette notion est conceptualisée. Cette notion pourra être approfondie à travers le repérage dans le discours à la troisième personne du narrateur des pensées intérieures de la mère.

Le collectionneur d’instants

Présentation et résumé de l’ouvrage

Le Collectionneur d’instants est un album de Quint Bucholz (auteur et illustrateur) en couleur, de grand format, orientation portrait, édité en Allemagne en 1997 puis en France par Milan jeunesse en 2005. Le texte allemand a été traduit par l’écrivain Bernard Friot. Il possède 45 pages. L’album présente une instance narrative à la première personne du singulier qui pose la question du genre : autobiographie ou autobiographie fictionnelle ?

Max est peintre qui s’installe sur une île pour peindre les images qu’il a collectionnées dans sa tête. Son voisin, un jeune musicien en herbe passe des journées entières dans son atelier. Mais Max ne lui montre jamais les tableaux qu’il peint. Jusqu’à ce que, partant pour un voyage, il laisse les clés de son atelier à l’enfant. C’est alors que l’enfant découvre les tableaux de Max, retournés en une sorte d’exposition. Quand Max revient de son voyage il annonce au jeune garçon qu’il doit déménager. Quelques temps après l’enfant reçoit un colis contenant un dernier tableau le représentant sur l’embarcadère du ferry.

La question du genre et de la focalisation:

L’album présente une instance narrative à la première personne du singulier qui pose la question du genre : s’agirait-il d’une autobiographie, d’une autobiographie fictionnelle? L’album pose la question de l’écart ou l’identité entre le narrateur/auteur/protagoniste. En effet le nom de l’auteur sur la couverture est également cité à l’intérieur de l’album : le père du personnage tient une quincaillerie : « la quincaillerie E. Buchholz ». Le narrateur âgé intervient à la fin de l’œuvre et se présente comme professeur de violon, on devine qu’il s’agit de l’enfant qui ayant grandi revient sur les apports bénéfiques de sa rencontre avec le peintre.

Par ailleurs, on a affaire à une focalisation interne (et donc partielle) centrée sur le ressenti du jeune garçon, ses sentiments, ses impressions. Le fait qu’il s’agisse d’une rétrospection pose problème: est-ce bien toujours le point de vue d’un enfant ou déjà celui de l’adulte? Tout se passe comme si l’adulte, plus mûr et conscient de l’impact du peintre dans son histoire personnelle réinterprétait son vécu de manière à l’orienter vers cette rencontre décisive.

En outre, même si la proximité de l’enfant devenu adulte et narrateur avec l’auteur : Quint Buchholz est étroite on constate que si le narrateur/personnage est devenu professeur de musique l’auteur, lui a fait des études d’histoire de l’art et se rapprocherait donc davantage du personnage du peintre : Max. Il semblerait donc que Quint Buchholz se plaise à brouiller volontairement les pistes. Comme Max transforme la réalité par l’imaginaire, l’auteur transforme son passé pour en faire un album, réfléchissant de manière métapoétique au sens même d’écrire.

Les illustrations : lien texte/image et expression de la temporalité:

L’album se présente sous la forme d’un récit  enchâssant plusieurs tableaux au centre de l’ouvrage. Le dispositif structurel même du livre lie ainsi deux formes d’art, littérature et peinture, voire même trois si l’on considère la musique « sais-tu professeur, ta musique est toujours dans mes tableaux » explique Max au jeune garçon, nous invitant à repérer les instruments présents dans les tableaux : flûte, grelot, accordéon, saxophone…

Par ailleurs, image et texte sont indissociables, en effet le texte ne s’éclaire qu’en regard des tableaux inscrits au centre de l’album dans un aller et retour permanent. Ainsi certains passages du texte sont à mettre en lien direct avec certains tableaux.

Ces tableaux occupent un peu moins d’une double page et sont tous accompagnés d ‘une courte phrase qui laisse à imaginer au lecteur un hors champ, un avant et un après, à l’image des Mystères de Hariss Burdick de Chris Van Allsburg. Les tableaux ne sont pas centrés sur la double page, ils sont un peu en décalé, décadré, le texte entre en dissonance par rapport à l’image. Les tableaux orientent ainsi le lecteur hors de l’image.

Jacques Aumont[2] nous apprend ainsi que certains peintres sont capables de concevoir une image donnant l’illusion d’un instant « quelconque » saisi dans un continuum temporel plus large. Ceci est directement à mettre en lien avec le titre de l’album : « Le collectionneur d’instants. ».

En outre, tel un instantané quasi photographique ces images donnent une impression de véracité et de réalité. Or, ici, le talent de Quint Buchholz consiste à distiller dans cet apparence de réalité des éléments fantastiques. L’un des rouages du fantastique ne consiste –il pas à faire surgir le doute dans un univers réaliste ?

Renforçant l’impression de mystère, le temps semble s’y être étrangement arrêté, suspendu dans sa course. D’ailleurs les personnages sont mystérieusement figés, immobiles tel l’homme et les pingouins ou encore le géant et le nain face à la mer.

[2] Jacques Aumon, L’image, Paris, Nathan, 2001

L’accès à l’art :

Le thème principalement abordé par cet ouvrage est celui de l’accès à l’art par l’émotion, la sensibilité. L’art permet de se découvrir, de développer des potentialités insoupçonnées, d’accéder à un autre monde, vecteur de questionnements, support de réflexion.

Genèse de l’art :

Le thème de la genèse de l’art est abordé p 4 ainsi que sa réception. L’album peut ainsi être lu comme un vaste projet métapoétique, rétrospectif, une réflexion sur la création et donc une réflexion de l’auteur sur lui même.

On peut ainsi relever dans le texte tout ce qui  se dit de la création artistique, sachant qu’il y a une part de l’auteur chez chacun des personnages :

Ce que dit Max à l’enfant :

« A chaque tableau mène un chemin invisible », « le peintre doit trouver ce chemin. Il ne doit pas montrer trop tôt ce qu’il peint, sinon il risque de perdre le chemin. »

L’inspiration ne vient pas spontanément, de façon imprévisible, l’art a besoin d’être nourri par des voyages, des rencontres, la réalité est ensuite transformé par l’imaginaire du peintre. Ainsi il est dit que :

« Max passait beaucoup de temps à l’extérieur. Comme un explorateur, il parcourait les rues de la ville, arpentait… Son regard fixait le lointain comme s’il cherchait quelque chose. De temps en temps, je le surprenais qui prenait des notes, griffonnait de rapides esquisses dans un carnet qu’il emportait toujours avec lui. »

L’artiste n’explique pas son œuvre :

« il n’avait pas voulu être là, ni me donner la moindre explication »,

il propose un objet de questionnement personnel un support de réflexion :

« Plus je regardais les tableaux plus les réponses à mes questions s’imposaient ».

L’album permet de saisir ce qu’est un univers artistique :

Récurrences de mêmes thèmes, de motifs :

Le cirque (clown, roulotte), le voyage (montgolfière, roulotte, bateau), les animaux (vaches, oiseaux, pingouins), la lumière : lampadaire, fenêtre éclairée, soleil, lune, panneaux indicateur, élément conduisant à…  : pont, échelle, chemin, escalier…

Récurrence de références :

L’auteur joue de l’Intericonocité un peu à l’image d’Une histoire à quatre voix d’Anthony Brown. En outre on retrouve dans ses illustrations des traits relevant de peintres connus : Hopper pour la précision du style et la saisie d’instants quotidiens, Magritte pour le surgissement dans le quotidien du surnaturel et certains éléments caractéristiques tels les montgolfières le parapluie (présent à deux reprise dans les tableaux de Max). Parmi les auteurs de littérature de jeunesse Buchholz se rapproche volontiers de:

Chris Van allsburg (Les mystères de harris Burdick, édition école des loisirs)

Fred Bernard et François Roca (Le train Jaune, édition du seuil jeunesse)

Nikolaus Heidelbach (La Reine Gisèle, édition Panama)

Ils font parti avec Anthony Brown de la veine du réalisme surréaliste.

mais Buchholz se rapproche aussi de Guy Billout (Il y a quelque chose qui cloche, édition du seuil jeunesse) pour le décalage et l’insolite

« tout était peint avec précision et me semblait étrangement familier… Pourtant sur chacun des tableaux se produisait quelque chose d’inhabituel. »

Récurrence dans la composition des tableaux :

Images cadrées à travers une fenêtre, une porte (autoportrait de Max à la plage[4], fenêtre d’un train dans la nuit), travail sur le décadrage : certains personnages ou éléments du tableau ne sont représentés que partiellement (la fille d’attente dans le premier tableau où on ne voit du premier personnage à gauche qu’un bras tenant un parapluie).


[1] La Maison des lumières

[2] Chambres au bord de la mer ou Matin ensoleillé

[3] clin d’œil au tableau de Magritte : Les vacances de Hegel ou encore à Mary Poppins

[4] Clin d’œil à La reproduction interdite (portrait d’Edward James) 1937 ou La condition humaine, René Magritte

Propositions didactiques :

Lors de la première séance :

Présentation de la première de couverture en ne dévoilant pas la quatrième de couverture car ce serait dévoiler la scène finale et le dernier tableau de Max. On fera réfléchir les élèves sur l’aspect énigmatique du titre : est-ce l’homme de la couverture qui collectionne des instants ?

On aura scanné en couleur et grand format les tableaux numérotés de 1 à 12 en les accrochant aux murs de la classe, sans les légende. Après avoir laissé les élèves réagir librement aux tableaux on leur proposera à partir des légendes qu’on aura inscrites pendant ce temps au tableau de retrouver à quels tableaux elles correspondent. Ceci permettra de montrer qu’il n’y a pas de lien entre texte et image et le fait que l’image fonctionne comme un fragment d’une histoire plus large.

On dégagera les spécificités des titres en les comparant avec un panel de titres de tableaux connu : les titres classiques sont des phrases nominales, ils n’ont pas de verbe, ils présentent le sujet du tableau (ou comment l’interpréter dans le cas de l’art contemporain) ici ce sont des phrases avec sujet verbe complément, elles racontent une histoire, mais un seul mot voire parfois aucun fait référence à un élément du tableau, on relèvera deux exceptions : « le collectionneur d’instants », « phare dans le brouillard ». Il y a bien sûr plusieurs interprétations possibles. De la même manière que le jeune garçon par rapport au tableau « phare dans le brouillard » les élèves seront alors amenés à trouver de nouveaux titres aux tableaux sur le même modèle en fonction de ce qu’ils imaginent autour des tableaux en terme d’avant/après. On pourra leur proposer un travail d’invention à partir d’un tableau au choix : inventer un avant et un après.

On lira avec les élèves la fin de l’album. On tachera alors de repérer ce qui a changé chez le personnage de l’enfant entre le début et la fin de l’histoire. On pourra faire le relevé dirigé des différences entre sa vie avant Max et sa vie d’après. On leur redemandera qui est le narrateur pour qu’ils comprennent qu’il s’agit de l’enfant qui a grandi.

Quelques plus:

Si vous voulez en savoir plus sur l’auteur, son site: quint buchholz en allemand recèle une merveilleuse galerie de tableaux.

Il a participé à d’autres livres de jeunesse tout aussi beau et d’une étrangeté aussi saisissante:

Opéra Polaire

Néro corleone, l’histoire d’un chat qui savait ce qu’il voulait

Quand les petits ours n’ont pas sommeil

Sara et le clownLauriane M.


1 responses to “Album

  • AM Mercier

    Très intéressant, mais il faudrait mettre des guillemets et une note de ref. pour les passages empruntés ailleurs (notamment aux actes de lecture).
    Et l’orthographe est bien meilleure !

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