De fabuleuses fables

   Dans le cadre de mon mémoire, s’inscrivant dans le domaine de la littérature de jeunesse, j’étudie notamment l’actualité des fables à l’école.

A ce sujet, un constat s’offre à nous:

– Les fables bénéficient d’une place affirmée et défendue dans les programmes officiels actuels ainsi que dans les listes d’ouvrages de référence pour les trois cycles.

– De plus, nous pouvons observer une volonté récente du Ministère de réveiller l’intérêt que les enseignants portent aux fables, dans le cadre le la Lutte contre l’illettrisme, à travers l’opération et les guides pédagogiques qui l’accompagnent « Un livre pour l’été. Outils pour les maîtres. Approches de la fable» et «Propositions d’activités et recommandations pédagogiques. Découvrir les usages du recueil et identifier le genre fable » (septembre 2010).

L’opération « Un livre pour l’été » propose aux élèves de découvrir le très bel ouvrage Les fables de La Fontaine illustrées par Marc Chagall. Ce livre, véritable œuvre, a été réédité en 2003 à l’occasion de l’exposition Chagall connu et inconnu (Paris).

      De vives couleurs, un style reconnaissable, une interprétation singulière où l’on retrouve néanmoins ces paysages connus comme sortis d’un imaginaire collectif flou mais quelque peu intemporel…

      Et si cette édition qui redécouvre les fables du plus connu des fabulistes à travers les yeux du fameux peintre était une invitation à lire ou relire ces fables, à les découvrir à travers des éditions originales …

… une invitation à lire aussi ces fables de jadis et d’ailleurs, nous venant d’autres cultures et d’autres époques, des fables ayant inspiré La Fontaine …

     

… et puis une invitation à lire ces auteurs contemporains qui se plaisent à faire de multiples clins d’œil adressés, en vers ou en prose, aux écrivains d’hier comme aux lecteurs d’aujourd’hui:


Au-delà de ses propres enjeux, l’étude des fables permet d’aborder ceux de la littérature elle-même. Comme d’autres arts, telle que la peinture, la littérature perdure et se construit un peu à la manière d’un échafaudage dont chaque élément créé antérieurement sert à l’édifice des prochains.

          Et si les fables constituent un genre qui traverse les siècles c’est parce les travers humains et tout ce qui fait, plus largement, cet être social qu’est l’homme, restent les mêmes. Ces travers, que l’on change de contexte, de lieu, ou d’époque, existent. Leurs manifestations changent de costume mais s’observent toujours et partout, et eux, cachés derrière elles, demeurent. Esope a sa manière de le dire, La Fontaine a la sienne. Nos auteurs contemporains ont les leurs.

          Ces pantomimes, jouées dans les fables, le plus souvent, par des animaux, m’évoquent d’ailleurs celles de ce personnage original, saisissant, et si plein d’esprit que nous décrit Diderot dans son Neveu de Rameau. « S’il en paraît un dans une compagnie, c’est un grain de levain qui fermente et qui restitue à chacun une portion de son individualité naturelle » nous confie-t-il à son propos … 

Clotilde P.




Parce qu’il n’y a pas que la littérature de jeunesse…

Oui…il y a aussi la musique!!!

Je suis une grande fan des Ogres de Barback…tellement fan que j’ai eu envie, il a quelque temps, de faire découvrir cette musique aux élèves dont je m’occupe en soutien scolaire.

Ils ont écouté cette chanson … pour leur plus grand plaisir! Puis, je leur ai proposé ce petit questionnaire. (Parce qu’il fallait aussi travailler un peu!)

La dispute des légumes : Questionnaire

1) Qu’est ce qui est incroyable?

2) Pourquoi les légumes se disputent-ils?

3) Trouve un autre mot qui a le même sens que le mot « vedette ».

4) Combien y a t -il de légumes qui se disputent? Nomme-les.

5) Que veut devenir le choux-fleur?

6) Que veut dire le mot « splendeur »?

7) Quel légume estime être le plus beau ?

8 ) Quel légume est émotif?

9) Grâce à qui et comment cette bagarre entre les légumes a-t-elle prit fin?

10) Quel légume peut se manger à la fois cru et cuit?

11) Selon la chanson comment fabrique-t-on une belle recette ?

12) Quel est selon toi la morale de la chanson?

13) A toi….! Choisis un légume et explique pourquoi il devrait être choisi.

Audrey.


Un brin de poésie

                                                                                                                                                                                                                                                                                               Durant mon dernier stage en responsabilité qui s’est déroulé en classe de C.M.1, j’ai pu proposer aux élèves, en prolongement d’une séquence sur l’impératif, une activité joignant la lecture d’un poème de Raymond Queneau –  Pour un art poétique – à la production d’un écrit sur le modèle de ce poème.

R. Queneau nous y livre sa recette pour écrire. Ses ingrédients sont particuliers. Souvent abstraits, ils sont sans doute responsables, aux côté de la mélodie du texte, de l’effet poétique qui s’en dégage :

Pour un art poétique

Prenez un mot prenez en deux
faites les cuir’ comme des œufs
prenez un petit bout de sens
puis un grand morceau d’innocence
faites chauffer à petit feu
au petit feu de la technique
versez la sauce énigmatique
saupoudrez de quelques étoiles
poivrez et mettez les voiles
Où voulez vous donc en venir ?
A écrire Vraiment ? A écrire ?

Raymond Queneau

            Après avoir lu et étudié le poème, les élèves ont été amené à produire eux aussi un écrit poétique. La consigne était la suivante : « Sur le modèle du poème Pour un art poétique de Raymond Queneau, vous allez inventer une poésie qui a la forme d’une recette de cuisine. Elle donnera votre recette personnelle pour passer une belle journée. ».

Les élèves se sont ainsi lancés dans la recherche des ingrédients qui, selon eux, étaient déterminants d’une belle journée. Afin de les accompagner dans leur cheminement vers la réalisation écrite, deux affiches ont été élaborées en collectif, l’une répertoriant divers mots pour préciser la quantité des ingrédients afin que chacun puissent exprimer les doses qui lui paraissent convenir, l’autre s’attachant aux verbes utilisés dans les recettes de cuisine. A chacun ensuite de faire preuve d’imagination, puis de créer ses mélanges, sa « cuisine ». La poésie est une chère qui se travaille assez avant de se déguster et de s’apprécier ! Les élèves disposaient dans le poème de R. Queneau d’une référence servant d’aide mais aussi, justement, … d’une recette pour écrire.

Voici quelques uns des poèmes réalisés ; peut-être vous offriront-ils quelques astuces pour passer une belle journée ; sinon, simplement, ils vous les rappelleront :

Une des élèves (je vous ferai part de son écrit dès que j’en aurai possession) a même pris l’initiative d’écrire des rimes. Moi qui croyais les rimes un usage poétique emprunt de négativité dans la représentation qui s’y rattache chez les élèves.

Les rimes sont peut-être démodées … peut-être pas. Quoi qu’il en soit, la poésie demeure, création proche de nos sens, expression où la musicalité et le rythme, sans être relégués systématiquement au second plan, peuvent collaborer avec l’esprit, sans que ce dernier n’en perde son âme… Mais c’est là tout un art que de coordonner les deux sans trahir, au final, l’inspiration initiale.

Certains y parviennent encore… Voilà le 1er couplet d’une bien jolie chanson qui évoque ces sensations perdues de l’enfance, choses précieuses, personnelles et pourtant Oh ! Combien partageables …, extrait du dernier album de Thiefaine (sortie en février 2011):

LA RUELLE DES MORTS

(Paroles : H.-F. Thiéfaine)

Avec nos bidons en fer blanc
On descendait chercher le lait
A la ferme au soleil couchant
Dans l’odeur des soirs de juillet
On avait l’âge des confitures
Des billes et des îles au trésor
Et l’on allait cueillir les mûres
En bas dans la ruelle des morts

Clotilde P.


Le lectomaton, Kitty Crowther…ça donne des idées!

En cherchant au hasard des informations sur une de mes auteurs favoris de littérature de jeunesse, Kitty Crowther, je suis tombée sur ces vidéos  publiées sur Youtube!  Appelées Lectomaton, elles consistent simplement à filmer une personne en train de raconter une hisoire.

La première, je la dépose uniquement pour le plaisir car je le répète ici (voir mes notices d’ albums), ce livre est magnifique!!!

Quant à cette vidéo, elle m’a donné pleins d’idées! J’ai cru comprendre qu’elle avait été tourné lors d’un salon du livre en Belgique (eh oui, on reconnaît le sympathique accent!)

Mais j’imagine très bien un projet de classe qui consisterait à filmer des élèves en train de lire des histoires qu’ils ont aimé. On pourrait ensuite déposer ces vidéos sur  un blog conçu par la classe. La transdisciplinarité serait ainsi à l’honneur: TICE,  Littérature de jeunesse, Français (on travaillerait particulièrement sur les compétences en lecture orale).

On pourrait aussi envisager un projet d’ échange d’histoire avec une classe d’une autre ville de France, ou d’un autre pays francophone (Mayotte, Maroc…)

Et pourquoi pas, permettre aux élèves de cycle 3 de tester leurs compétences orales en allant lire des albums aux maternelles de l’école?

Audrey.


Notre méthodologie

 

Quelle méthodologie avons nous utilisé pour concevoir ce blog?

Nous sommes trois étudiantes (de la même section) à avoir réalisé ce blog en collaboration : Audrey, Clotilde et moi Lauriane. Au tout début j’ai réalisé ce blog toute seule, c’est pourquoi je l’ai nommé : Ma littérature jeunesse puis j’ai proposé à Clotilde et Audrey de me rejoindre d’où le changement de nom du blog : Notre Littérature jeunesse. Toute trois passionnées par l’univers du livre de jeunesse nous avons voulu faire partager notre passion en faisant découvrir des ouvrages qui nous tenaient particulièrement à coeur.

Nous avons suivi le cours sur la construction d’un site web et d’un blog et nous avons opté pour le blog car cet outil nous paraissait plus interactif et ludique grâce à la possibilité de laisser des commentaires. Je voulais utiliser le Webpédagogique pour construire ce blog mais certaines fonctionnalités ne marchaient pas comme l’activation des sous menus et ce dans la totalité des thèmes que j’ai essayés. Je me suis alors penché vers WordPress qui certes proposaient des thèmes moins attrayants mais avait l’avantage de permettre d’avoir des sous menus. J’ai confié à Audrey et Clotilde ma difficulté à utiliser le Webpédagogique et elles ont pu à nouveau faire l’expérience de cet outil. A l’issu de cette expérience, elles ont conclu comme moi de l’impossibilité de créer un blog tel qu’on le souhaitait. Nous nous sommes alors mis d’accord pour continuer avec wordpress.

Pour des raisons pratiques nous avons opté pour être toute trois administratrices du site. Ainsi nous avons un seul et unique identifiant et mot de passe.

Nous nous concertons quand nous nous croisons à l’IUFM sur le contenu du blog mais chacune est très libre de ses choix.

Nous avons d’abord construit les différents onglets puis nous avons créé des sous menus que nous alimentons jour après jour. Par exemple l’onglet coups de cœur comporte plusieurs sous menus tel que roman ou encore conte. Nous les complétons avec des renseignements plus ou moins exhaustifs sur nos ouvrages préférés.

Nous avons aussi fait quelques choix différents, par exemple en ajoutant ou non des sous onglets à nos notices critiques. Audrey et moi pensions que ce choix permettait d’être plus précis. Mais ceci permet surtout d’apprendre à manipuler ce blog.

Lorsqu’un évènement autour de la littérature de jeunesse nous paraît important nous en parlons dans un bref article qui apparaît en page d’accueil. Ceux-ci sont ensuite directement indexés à droite.


fête du livre de jeunesse!!

Allez à la fête du livre de jeunesse!

Même si je n’habite pas vraiment à Villeurbanne ça ne va pas m’empêcher d’aller ce weekend à la 12 ème édition de la fête du livre jeunesse de Villeurbanne. En plus le thème de cette nouvelle édition dont le titre a juste ce qu’il faut d’impertinence et de piquant pour séduire : « Fille et garçons naissent égaux certains plus que d’autres » est totalement en accord avec mon mémoire sur le thème de l’égalité des filles et des garçons.

Je sélectionne donc les conférences qui me plaisent dans le programme trouvé à la BUFM de la croix rousse et m’empresse de les noter dans mon emploi du temps : par exemple la conférence Filles et garçons dans la littérature de jeunesse avec Hélène Montardre samedi 16 avril!

Pour ceux qui ont des enfants sachez qu’il y a plein d’animations supers ludiques de toutes sortes : création d’un double en modelage ou papiers collés (si j’étais lui, si j’étais elle avec Anne Bastit), expérimentation d’un thaumatrope (jouet optique) pour créer son double fille ou garçon selon qu’on est une fille ou un garçon, ateliers B.D etc…

Pour ceux qui aiment le spéctacle vivant de nombreuses performances sont organisées  : Zazie et Max, Clarisse Mehdi et les autres, Un petit bal de rien du tout et d’autres encore à découvrir très vite!

Enfin, nombreux sont les écrivains ou illustrateurs de jeunesse (56 au total) qui viennent présenter leur travail et en parler alors n’hésitez pas à venir faire dédicacer vos livres!

Pour plus de renseignement jetez un coup d’oeil ici : http://www.fetedulivre.villeurbanne.fr/

 

 

Lauriane M.

 


Printemps des poètes

Bientôt le printemps des poètes!!

Je pense profiter de cette merveilleuse occasion pour faire de la poésie avec mes petits CE2!!!

Le thème de cette nouvelle édition : « d’infinis paysages », tout un programme qui m’évoque bien des souvenirs poétiques, de Marine de Verlaine à Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage de Du Bellay en passant par Le Bateau ivre de Rimbaud…

Cet évènement sera l’occasion pour mes futurs élèves de faire quelques calligrammes et d’inventer un poème à la manière de l’OULIPO (ouvroir de littérature potentiel) et de Rémond Queneau grâce à la technique s+7 (consiste à remplacer chaque substantif (S) d’un texte préexistant par le septième substantif trouvé après lui dans un dictionnaire donné)…

De même, pour prolonger ce plaisir toujours renouvelé que procure la poésie, j’ai prévu une séance sur le lien entre poésie et musique. en effet, nombreux sont les poèmes qui ont été adaptés en musique : Brassens a ainsi chanté ceux de Musset, Paul Fort, Hugo, Aragon, Verlaine (et bien d’autres), Léo Ferre a chanté Aragon, tout comme Jean Ferrat et, plus récemment le chanteur Ridan a adapté Du Bellay et Marc Lavoine a chanté Guillaume Apollinaire. Mais avant d’écouter quelques unes de ces chansons ce sera à eux de choisir un fond musical en acord avec leur propre réception du poème.

Une petit vidéo de Jean Ferrat, deux chansons que je ne proposerais pas forcément aux élèves mais que j’affectionne particulièrement étant particulièrement attachée à Aragon comme à Ferrat qui furent tous les deux de grands artistes engagés:

Lauriane M.


Des albums pour l’égalité des sexes

Bientôt le stage en responsabilité!!

Dans deux semaines je suis en stage en responsabilité. Je vais donc remplacer une enseignante dans sa classe de CE2. Je prépare mes cours tout en relisant les albums de jeunesse que je vais proposer aux élèves. En effet, j’ai choisis, en lien avec mon mémoire de master 2 de leur présenter quelques albums sur le thème de l’égalité fille/garçon.

Je prévois des albums très stéréotypés tels que Moi j’aime pas les filles ou Moi j’aime pas les garçons pour faire réagir les élèves et construire la notion de stéréotype et des albums contre-stéréotypés pour faire changer les mentalités. Espérons que ce thème suscitera leur adhésion et qu’ils seront motivés.

Ils ne feront pas tous l’objet d’une étude approfondie, certains pourront être présentés en lecture offerte et je vous dirai bientôt comment les élèves ont réagi!!

L’imagier renversant de Melo et Sébastien Telleschi

A quoi tu joues de Marie-Sabine Roger:


Moi j’aime pas les filles de Vittoria Faccini:

Rose bonbon d’Adela Turin :


Long cheveux de Benjamin Lacombe :

Menu fille ou menu garçon de Thierry Lenain :

Lauriane M.


bienvenue

Bonjour bienvenue sur mon site!!